Aline a vécu une longue dépression du post-partum après la naissance de son premier enfant. Elle témoigne et raconte son histoire, en expliquant ce qu’elle a traversé et ce qu’elle retient de cette expérience : la maternité comme une des périodes les plus vulnérables de l’existence, mais aussi l’occasion de se découvrir en tant que mère et comme femme.
Trois ans après, Élodie se confie sur la sévère dépression du post-partum qu'elle a vécu après la naissance de sa fille en plein COVID. Elle témoigne avant tout pour lever le tabou sur cette maladie et pour délivrer un message d'espoir à tous les parents en difficultés.
Un an après le diagnostic d’une dépression post-partum, Emma, une jeune maman qui a vécu cette maladie après son premier accouchement, parle ouvertement avec notre Association de son chemin pour guérir.
Angoisses terrifiantes, regrets, insomnies, perte d’appétit, vomissements, diarrhées, idées noires et perte de poids. Voilà dans quoi ma maternité a débarqué lors de la naissance de mon fils. Ce changement d’identité a été terriblement douloureux à vivre pour moi. Lucide sur mon état, j’ai rapidement cherché de l’aide. En vain. Mon état s’est empiré au fil des semaines pour finalement me retrouver en « mode » survie. Tous mes besoins primaires n’arrivaient plus à être remplis. La présence d’idées noires dans ma tête, m’ont décidée à me faire hospitaliser volontairement. Comme il existe un grave manque de prise en charge de cet état psychique spécifique à la période périnatale, je n’ai pas eu le choix que d’aller en psychiatrie générale. Cette hospitalisation, même si elle m’a aidée, a été éprouvante du côté de la prise en charge. Il y a eu un grand manque de connaissances pour ma prise en charge de « maman en dépression post-partum ». Il m’a fallu encore un mois chez ma maman pour petit à petit retrouver goût à la vie et découvrir les joies d’être devenue maman. Aujourd’hui, je peux dire que je reviens de loin. Avec le recul, je réalise le décalage entre ce qu’on m’avait dit, ce que j’avais imaginé à devenir mère, du post-partum, du lien avec son bébé, avec ce que c’est vraiment. Un fort besoin de témoigner pour briser les tabous de la période périnatale m’anime depuis mon rétablissement.
Le témoignage de Nina B. montrent comment des accouchements traumatiques peuvent influencer la santé mentale. Elle a vécu deux dépressions périnatales. Aujourd’hui elle est reconnaissante de tout ce qu’elle a appris.
Vanesa vit une dépression post-partum suite à la naissance de son 3e enfant. Elle s’est épuisée à vouloir atteindre cet « idéal de maman parfaite », qu’elle finira en burn-out et surtout en dépression post-partum. Elle témoigne de la difficulté à vivre cette maladie, mais surtout des sentiments qu’elle provoque, tout particulièrement la honte et la culpabilité. Avec son témoignage, elle souhaite aider les parents à reconnaître les symptômes, a demandé et surtout accepter de l’aide sans se sentir coupables. Certes, c’est le pas le plus dur à franchir, mais c’est aussi le premier pas vers la guérison.
Fatigue extrême, troubles de l’humeur, idées noires, phobie d’impulsion et angoisse terrifiante fut le lot livré, lors de mes premiers pas dans la maternité, à la naissance de ma fille. Une vertigineuse descente aux enfers qui aura duré les premiers mois de vie de ma fille. Une hospitalisation en unité mère-bébé qui fut bénéfique pour remonter la pente et apercevoir à nouveau la lumière au bout d’un tunnel si sombre. Aujourd’hui, un besoin de mettre des mots sur des maux qui entoure la naissance de mon bébé, qui est de loin celle que j’avais imaginé et idéalisé.
Dans ce récit vous allez lire le témoignage d’une belle-sœur qui a essayé de soutenir à distance une maman concernée qui a vécu une dépression post-partum après la naissance de son premier enfant.
Yvonne a souffert de deux dépressions post-partum. La première n'a pas été diagnostiquée mais a été soupçonnée par la suite d'être une cause contributive de sa psychose post-partum après la naissance de sa première fille. Elle raconte dans son témoignage avec force et courage comment elle est sortie de ses maladies et quelles bonnes décisions elle a prises pour le deuxième enfant.